Ce dernier a décidé de laisser à quai le Côte d’Albâtre, estimant que la double rotation quotidienne d’un bateau suffit à assurer le service auquel il s’est engagé dans la DSP.
La collectivité qui va devoir, en plus des 14,5 millions d’euros annuels de DSP, payer 9 000 euros par jour à LD Lines pour la garde du bateau, veut, elle, qu’il soit utilisé pour une troisième rotation quotidienne.
« L’offre de rotation étant l’une des clefs de la réussite en matière de fret maritime », soutient Didier Marie, président du département et du syndicat mixte pour la promotion du transmanche à Dieppe (SMPT).
« Je n’ai pas accepté cette décision unilatérale de laisser un navire à quai et j’ai demandé à de multiples reprises à LD Lines d’étudier la faisabilité d’une troisième traversée dans les mêmes conditions financières que celles de la DSP. Notre demande se solde aujourd’hui par une fin de non-recevoir et LD Lines réclame de 5 à 7 millions d’euros de plus par an pour rétablir une traversée supplémentaire avec ce navire ».
Une proposition irrecevable pour le président.
Cabinet d’expertise — La collectivité a donc décidé de faire appel au cabinet d’expertise Ernst & Young pour étudier différentes solutions pour régler le problème, y compris par la rupture unilatérale ou bilatérale de la DSP qui court jusqu’en 2014.
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