Sur le papier, le projet est pourtant séduisant.
Les parcs doivent être implantés sur des centres d’enfouissement technique de déchets, aujourd’hui fermés, et leur financement fait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé (PPP), le premier du genre en France, conclu en novembre 2010 avec un groupement emmené par Ineo, filiale de GDF Suez. « Lors de la signature, l’arrêté du 30 août 2010 nous garantissait théoriquement jusqu’à fin 2012 un prix de 29 centimes le kilowatt/heure or, maintenant, c’est 12 centimes », précise Pascal Berzosa, directeur général adjoint du Sydev.
Surcoûts en raison de la nature des sols- La solution pourrait venir de l’appel d’offres lancé par la CRE pour la construction d’une centrale dans chaque région.
Le syndicat y a répondu en incluant ses quatre sites qui forment un projet global.
Mais, même si sa candidature était retenue, il lui faudra en analyser les conditions financières. « Nous avons moins de soleil que dans le Sud et nous avons des surcoûts en raison de la nature des sols qui impliqueront des fondations spéciales », souligne Pascal Berzosa.
Ces fermes solaires qui totaliseraient 10 hectares de panneaux sur une superficie occupée de 20 hectares sont prévues pour produire l’équivalent de 16 GWh, soit la consommation de 5 500 foyers, pour une puissance installée de 14,7 MWc. Le montant du PPP s’élève à 85 millions d’euros, 44 millions pour l’investissement et 41 millions pour la maintenance sur 20 ans.
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