La décision de la cour d’appel de Paris du 17 mars marque « une première victoire contre les manipulations boursières d’APRR qui cherche à augmenter par cette offre de rachat forcée son ultra-rentabilité qu’il a déjà réalisée au détriment des automobilistes », souligne Arnaud Montebourg.
L’opération est selon lui d’autant plus choquante qu’elle permettrait au groupe de « réaliser une économie d’impôts » qu’il estime à « 360 millions d’euros ».
Membre du conseil d’administration d’APRR, l’élu socialiste souhaite que la collectivité conserve son droit de regard sur les décisions qui y sont prises, notamment en matière de hausse des tarifs, auxquelles il s’oppose systématiquement.
Il milite pour le transfert à l’Etat de la gestion autoroutière, privatisée en 2005.
Aujourd’hui, l’opération boursière est, sur le fond, contestée par Arnaud Montebourg au nom de l’inaliénabilité des parts que les collectivités publiques détiennent.
Le tribunal administratif de Paris devra établir si, en effet, l’argument est fondé. La cour d’appel annonce une nouvelle audience le 8 novembre prochain.
APRR, contacté à plusieurs reprises par la Gazette des communes depuis le 17 mars(1), n’a pas donné suite à la demande d’interview.
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