« Il semble que la philosophie du pacte de Dijon ait du mal à passer du côté de l’Etat. » Presqu’un an après sa signature par le Premier ministre à l’initiative de l’Assemblée des communautés de France (AdCF) et France urbaine, c’est le sentiment partagé par les cadres et les élus des collectivités. « Ce pacte est un pari. On progresse, on franchit des étapes, mais il y a quelques blocages », reconnait Emmanuel Heyraud, directeur cohésion sociale et développement urbain de France urbaine.
« Du côté des intercommunalités, la motivation est là. Elles partagent l’ambition d’avoir des politiques de cohésion urbaine beaucoup plus claires et lisibles autour de vrais enjeux sur lesquelles elles ont des leviers, analyse Romain Briot, chargé de mission politique de la ville à l’AdCF. Ce qui est ...
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Gazette des Communes
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