Près de deux mois après l’annonce par le président de la République d’un « changement de philosophie et de méthode » pour la politique de la ville, le gouvernement a précisé mercredi 11 juillet les mesures prévues pour les quartiers populaires.
Associations et entreprises étaient ainsi mises à l’honneur pour la signature de deux « pactes », alors que très peu d’élus avaient été invités à cet événement. Ils devraient néanmoins être « très prochainement » conviés par le ministre de la Cohésion des territoires pour assister au paraphe du Premier ministre du Pacte de Dijon, présenté le 6 avril dernier par l’ADCF et France urbaine.
Prévue initialement le 10 juillet dernier, la signature de ce document visant à clarifier les responsabilités en matière de politique de la ville, déjà ratifié par 80 collectivités, avait été reportée.
Pour montrer la volonté du gouvernement de « concrétiser l’élan » du 22 mai dernier, le ministre de la Cohésion des territoires a tenu à rappeler que les crédits politique de la ville sont « sanctuarisés à hauteur de 430 millions d’euros par an sur le quinquennat ». « Nous sommes convaincus qu’il faut aller plus loin et donner les moyens à un certain nombre d’associations de développer leurs actions », a ajouté Jacques Mézard.
15 millions d’euros pour les associations
Il a ainsi annoncé « un partenariat national avec les associations qui ont fait
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec les dossiers
- La nouvelle politique de la ville convient-elle aux habitants autant qu’aux professionnels ?
- Politique de la ville : la participation citoyenne prend forme
Thèmes abordés