« Une affaire d’hommes et de circonstances » : c’est par ces mots que les sénateurs Charles Guené (LR, Haute-Marne) et Claude Raynal (PS, Haute-Garonne) résument la naissance de la métropole de Lyon. A la demande de la commission des finances du Sénat, ils ont examiné les conséquences financières et fiscales de la création, au 1er janvier 2015, de cette collectivité à statut particulier, issue de la fusion du département du Rhône et de la communauté urbaine de Lyon, sur le périmètre de cette dernière (1). De fait, la Métropole exerce aujourd’hui les compétences d’une métropole de droit commun ainsi que celle du département.
« Effets variables sur la masse salariale »
« La création de la métropole de Lyon a eu, à court terme, des effets variables sur la masse salariale : celle de la métropole a augmenté moins rapidement que prévu », ce qui lui a permis « un gain immédiat de plus de 70 M€ par rapport à ses prévisions initiales », a expliqué Charles Guené à l’occasion de la présentation de leur rapport, mardi 30 avril.
A l’inverse, « dans le département du Nouveau Rhône, la masse salariale a augmenté plus rapidement que prévu compte tenu du changement de structure des effectifs induit par les transferts ». En outre, « des transferts de personnel sont encore en cours et les modalités d’organisation des services des deux collectivités sont encore vouées à évoluer », souligne le sénateur.
« Une situation financière saine »
Mais globalement, quatre ans après, les deux collectivités sont dans « une situation financière saine ». Le département a contenu ses dépenses, notamment grâce à
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Gazette des Communes, Club Finances
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