Une circulaire du 15 avril identifie les biens culturels mobiliers d’intĂ©rĂŞt public concernĂ©s par les opĂ©rations de rĂ©colement au sein des administrations et rappelle les règles de gestion de ces biens ainsi que celles relatives Ă la tenue des inventaires annuels.
Il est rappelĂ© dans ce document que chaque administration gère son inventaire dans une base de donnĂ©es informatiques permettant d’en assurer le suivi. « C’est la condition d’une gestion durable des inventaires tant des biens dĂ©posĂ©s que des biens affectĂ©s. Ces bases de donnĂ©es devront ĂŞtre dĂ©ployĂ©es en cohĂ©rence avec celles des dĂ©posants et de la commission de rĂ©colement des biens et des dĂ©pĂ´ts d’Ĺ“uvres d’art (CRDOA) qui veillera Ă cette articulation. »
Il rappelle Ă©galement qu’il « est nĂ©cessaire qu’un vĂ©ritable dialogue s’instaure entre dĂ©positaire et dĂ©posant de sorte que la gestion des dĂ©pĂ´ts ne se cantonne pas Ă un suivi purement comptable, mais repose sur des orientations partagĂ©es. Ă€ l’instar de certaines conventions dĂ©jĂ conclues, les administrations dĂ©positaires sont encouragĂ©es Ă nĂ©gocier avec les dĂ©posants des accords qui ne portent pas sur une oeuvre en particulier mais encadrent plus largement les conditions de dĂ©pĂ´ts. Outre la contractualisation des questions de restauration, ces accords pourront prĂ©voir, par exemple, l’association du dĂ©posant Ă de futurs amĂ©nagements ou Ă l’identification et Ă la conservation des biens patrimoniaux autres que ceux reçus en dĂ©pĂ´t. »
Références








