[Gers, 190 700 hab.] Avec Gers solidaire, le département souhaite transformer une multitude d’actions d’aide alimentaire isolées en une approche concertée et homogène sur tout le territoire. Le conseil départemental, les associations caritatives et les CCAS ou CIAS ont en effet constaté qu’en articulant leurs actions, elles seraient plus efficaces.
« A partir de l’aide alimentaire, qui est simplement un moyen, tous ces organismes œuvraient en réalité vers un objectif d’inclusion sociale pour atténuer toutes les formes d’exclusion sur le territoire : pauvreté, âge, handicap, difficultés économiques… Nous avons donc voulu créer une entité départementale rassembleuse qui ait une vocation de laboratoire et de débat, et partageant aussi des moyens », explique René Ortega, directeur du GIP Gers solidaire. Désormais, le département, les associations (Croix-Rouge, fédération du Secours populaire du Gers, Banque alimentaire, Secours catholique Gers – Hautes-Pyrénées), les CCAS et les CIAS mutualisent leurs actions.
Croix-rouge sur roues
Le projet final se déclinera selon trois axes. Les aliments seront collectés et stockés dans un site départemental de 450 mètres carrés qui accueillera aussi les bureaux de Gers solidaire, après rénovation.
Acquis par le conseil départemental auprès de la ville d’Auch, il sera mis à la disposition du GIP par bail emphytéotique. Les aliments seront distribués dans une quinzaine de tiers-lieux solidaires (lire ci-dessous), aidés chacun à hauteur de 10 000 à 15 000 euros par le GIP, proposant aussi l’accès au droit, l’aide au budget… Deux services itinérants compléteront le dispositif : la Croix-Rouge sur roues, qui va vers les plus démunis en milieu rural depuis quatre ans, et un bus numérique d’accès au droit, qui fera le tour des communes dès cet été. « Notre projet est unique en France
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