La nouvelle France de la compétitivité se décline désormais en 56 pôles. Sélectionnés le 5 février 2019, ces associations de grandes entreprises, PME et chercheurs soutenus par l’Etat et les collectivités trouvent une nouvelle impulsion, après quatorze ans d’existence. Huit pôles demeurent en sursis. Ils disposent d’une année pour prouver leur conformité avec le cahier des charges. Les 48 autres sont labellisés pour quatre ans (2019-2022). Et ils doivent désormais voir plus grand que dans la précédente programmation : on attend d’eux qu’ils émargent plus régulièrement aux financements européens, notamment au programme-cadre de recherche Horizon 2020, doté de 80 milliards d’euros, qui soutient des projets innovants, portés par des consortiums composés de membres issus de différents pays. Il leur est également demandé de réunir un plus grand nombre de participants et de diversifier l’origine de leur financement. En d’autres termes, les pôles doivent grandir, se responsabiliser et gagner leur autonomie pour devenir les machines à innovation dont le pays a besoin.
« Nous avons été écoutés et entendus »
Associées à la sélection des nouveaux qualifiés, les régions ne boudent pas leur plaisir : « Nous avons été écoutés et entendus », indique-t-on au sein de Régions de France. Avec évidemment un bémol, concernant le budget investi par l’Etat sur cette politique. « La baisse globale des ressources publiques engagées dans cette politique ne va pas dans le sens du soutien à l’innovation », regrette l’association d’élus ...
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Gazette des Communes
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