Avec les neuf membres de la communauté urbaine, c’est au total plus d’une centaine de communes qui se retrouvent associées à la démarche. Le prestataire retenu, l’entreprise familiale Passenaud associée à une filiale de Sita (groupe Suez Environnement), se voit confier le traitements des déchets issus de la collecte sélective (plastique, papier, carton, alu). « Nous voulions un centre à proximité et à des conditions technico-économiques viables, précise Patrick Deneuvy, directeur du service propreté de Le Mans Métropole. Ensemble, nous représentons près de 20.000 tonnes contre moins de 10.000 pour la seule agglomération». A la clé, un coût annoncé de 110 euros par tonne contre un prix moyen observé de 150 euros, selon le cadre territorial.
DSP trop lourde
L’option de la délégation de service public a été rapidement écartée au motif que sa procédure est plus lourde et plus contraignante : elle aurait nécessité notamment la création d’une structure supplémentaire de type syndicat mixte.
Le marché qui s’élève à 20 millions d’euros a été conclu pour une durée de huit ans, temps jugé nécessaire pour permettre à l’opérateur d’amortir son investissement estimé à 6 millions d’euros, hors acquisition foncière : l’installation qui doit être opérationnelle en juillet 2012 sera implantée dans une ancienne usine de peinture de l’américain DuPont, fermée en 2009. Elle sera équipée des dernières technologies avec notamment un tri mécanisé optique, capable de séparer un pot de yaourt d’une bouteille en plastique par exemple. Jugé obsolète, l’actuel centre, aujourd’hui exploité par Véolia Environnement, sera fermé l’an prochain, à l’échéance du contrat qui lie l’industriel à la communauté urbaine.
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