Michel Berson, président (PS) du conseil général de l’Essonne, s’inquiète dans un communiqué sur «la confusion qui demeure quant au financement du campus de Saclay». Retenu par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, parmi les dix projets de campus de l’Hexagone, le campus de Saclay, au sud de Paris, est porté par 21 établissements (CEA, Polytechnique, Université d’Orsay, Centrale Paris, HEC, etc).
Michel Berson, qui souligne «l’absence de cohérence du montage financier», insiste : «que l’Etat reconnaisse l’excellence de ce territoire est une avancée. Mais qu’il ne fasse pas davantage preuve de sérieux et de réalisme dans la programmation de ces financements est inacceptable». Sur un budget global de 2 milliards d’euros nécessaires à échéance 2015 pour la première phase du projet, le conseil général indique que «400 millions d’euros manqueraient encore pour clôturer le projet» (outre les 65 millions inscrits au contrat de projets Etat-région 2007-2013, les 620 millions qui seraient apportés par l’Etat, les 857 millions annoncés comme «acquis ou probables»). L’Essonne martèle qu’elle «ne se substituera pas aux obligations financières que l’Etat se doit d’honorer». Le plan campus, pour l’enseignement supérieur, vient s’inscrire dans le projet de développement du Plateau de Saclay annoncé en novembre 2008 par Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale.
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