« Le contexte actuel est sans précédent » : à une semaine de la fin de son mandat, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, a ouvert, mercredi 7 novembre 2018, à Paris, la conférence annuelle de l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli) en insistant sur les « enjeux » à venir pour la filière :
- poursuite ou non du fonctionnement d’installations « qui vieillissent » ;
- construction, « parfois difficile », d’installations nouvelles, à l’image de l’EPR de Flamanville (Manche) ;
- débat public sur la gestion des déchets radioactifs.
Il a aussi jugé nécessaire de « sécuriser » le financement des CLI au moment où leur zone d’influence s’élargit, avec l’extension des Plans particuliers d’intervention (PPI) de dix à vingt km.
Sortez les calculettes
Décidée sous le quinquennat Hollande, relancée par l’exécutif actuel, les préfectures ne la mettant pas en œuvre, la mesure s’inspire du retour d’expérience de l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi (Japon), le onze mars 2011. Elle aura pour conséquence d’inclure plusieurs centaines de communes supplémentaires dans le dispositif, multipliant par cinq la population concernée, portée à 5,9 millions, selon le décompte de l’Anccli. Avec des moyens majorés de seulement 24%.
Son président, Jean-Claude Delalonde, a ainsi établi que les 35 CLI allaient désormais percevoir de l’Etat 22 centimes par an et par habitant pour
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