Invité à s’exprimer en clôture de la Conférence des villes, mardi 19 septembre, le Premier ministre s’est dit prêt à améliorer le dispositif des contrats financiers, mais pas dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019, comme le réclame notamment France urbaine. « Il faut se laisser un peu de temps, voir comment ces contrats sont exécutés », a justifié Edouard Philippe.
Le même jour, le directeur des études de La Banque postale, Luc-Alain Vervisch, présentait la dernière note de conjoncture de l’établissement. Il estime que les signataires parviendront à respecter leur engagement et contenir leurs dépenses de fonctionnement cette année mais juge qu’il est « structurellement impossible » de reproduire cette performance en 2019. De quoi accentuer les craintes des élus locaux franciliens notamment, qui voient cette contrainte s’ajouter à la problématique spécifique de la Métropole du Grand Paris et de ses territoires.
Coûts des services
En attendant, les collectivités poursuivent leurs initiatives pour mieux connaître les coûts de leurs services : que ce soit ceux liés aux systèmes d’information, comme l’a fait le syndicat mixte Infocom’94, ou à la collecte des ordures ménagères, comme la Métropole de Lyon (celle-ci étant poussée par les annulations successives de ses taux de TEOM par le tribunal administratif).
A lire par ailleurs, le premier volet de notre dossier sur les chambres régionales des comptes : cette semaine, « comment accueillir un contrôle de la CRC ? », à travers notamment les témoignages du conseil départemental du Maine-et-Loire et de la commune de Genas (Rhône).
Enfin, retrouvez l’édito du Club Finances, consacré cette semaine au « RSA, ce vortex qui aspire tous les financements des politiques sociales », ainsi qu’un rappel utile sur les délibérations fiscales 2018, avec deux spécificités cette année, sur la taxe Gemapi et la taxe de séjour.
Bonne lecture !