Dans les dossiers brûlants opposant l’exécutif au Sénat, la révision constitutionnelle, dont l’examen devrait reprendre « à l’hiver » selon le Premier ministre, tient une bonne place. Très offensif à l’endroit de l’exécutif et volontiers « chambreur » à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée le 6 septembre – « La réforme constitutionnelle s’est arrêtée place de la contrescarpe… » en référence à l’affaire Benalla- , Gérard Larcher a voulu se montrer constant. Il n’est pas opposé à la révision de la loi fondamentale, mais sous trois conditions : « pas d’atteinte aux droits du Parlement et au bicamérisme, ce qui n’interdit pas de la moderniser ; la juste représentation de tous les territoires tout en conduisant réduction raisonnée du nombre de parlementaires ; et l’examen en bloc des textes constitutionnel, organique et ordinaire » qui forment la réforme des institutions.
« J’attends encore une réponse du Gouvernement », glisse le patron des sénateurs, qui compte bien obtenir un chiffre de compromis entre les 240 sièges de sénateurs que prévoit la réforme et les 348 existants à ce jour. Et de rappeler que l’accord du Sénat est nécessaire pour tout ce qui concerne la baisse du nombre de sénateurs, selon … Lisez la suite sur le Courrier des maires.