Les investisseurs hors sol ont deux inconvénients majeurs dans le monde des énergies renouvelables. Trop peu nombreux, ils ne permettent pas aux territoires de réaliser leurs objectifs d’autonomie énergétique, de préservation du climat ou de développement économique. Trop présents, ils deviennent suspects aux yeux d’une population qui estime qu’elle devrait être la première bénéficiaire des dividendes générés par l’exploitation du vent, du soleil, du courant des rivières ou de la biomasse locale… Ce qui n’a rien d’évident puisque lancer un projet, le dimensionner, le sécuriser juridiquement et trouver les capitaux nécessaires ne se fait pas en un claquement de doigts.
Les unes après les autres, les régions métropolitaines créent des outils financiers pour accompagner les porteurs de projet prêts à tenter l’aventure. Restrictions budgétaires obligent, plus question néanmoins de subventionner abondamment la moindre opération. L’heure est à la prise de participation et au retour sur investissement.
En Auvergne – Rhône-Alpes, la société de capital-risque Oser « a été conçue par la région comme n’importe quel fonds : avec une exigence de rentabilité », témoigne son directeur ...
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Gazette des Communes
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