« On n’est pas arrivé tout nu, indique Renaud Dupuy de la Grandrive, directeur de la gestion du milieu marin à la mairie d’Agde. Notre intégration aux services de la ville était conditionnée à l’apport de financements », ajoute celui qui avait créé une association de protection de l’environnement en 1976 au Cap-d’Agde. Le pari est réussi car sa direction gère aujourd’hui un budget annuel de 750 000 euros.
En 2013, par un vote du conseil municipal, l’Adena, qui avait en charge l’aire marine des Posidonies, s’est partiellement « institutionnalisée ». L’autre partie, restée indépendante, contrôle la réserve naturelle du Bagnas. Dans une antenne municipale du Cap-d’Agde, sept salariés interviennent sur une étendue maritime de 6 152 hectares dominée par des falaises de basalte qui tombent dans l’eau claire. Ils mènent des actions scientifiques, de sensibilisation et d’ingénierie écologique dans cette zone très poissonneuse, où frayent un bon nombre d’espèces protégées : tortue, dauphin ou la grande nacre, un coquillage d’un mètre de long qui niche dans les herbiers de posidonie.
« La ville était mûre pour se tourner vers le développement et la sauvegarde de son aire marine, explique ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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