«Nous sommes le seul département français à faire un effort de cette hauteur » a martelé le 23 mars 2009, Patrick Devedjian, patron (UMP) des Hauts-de-Seine et ministre du gouvernement chargé de la mise en oeuvre du plan de relance, lors d’une conférence de presse avec Patrick Strzoda, préfet du département.
Cinq jours avant le vote du budget primitif, qui aura lieu le 27 mars 2009, Patrick Devedjian a donc détaillé les investissements prévus dans le département que Nicolas Sarkozy a dirigé de 2004 à 2007 :
- 220 millions d’euros programmée par l’Etat (au lieu de 150 millions en 2008),
- 587 millions programmés par le conseil général (au lieu de 480 millions en 2008) – ce qui fait passer la part de l’investissement dans le budget de 27,3 à 30,9% – ,
- 100 millions d’euros en remboursement anticipé de la TVA sur les investissements réalisés en 2008 par les communes.
Pour cela, des protocoles d’engagements pour modifier les modalités de remboursement du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) ont été signés.
La commune de Gennevilliers a ainsi conventionné le 4 mars 2009, pour un montant d’engagement de 40,8 millions d’euros, soit «une hausse de 34% par rapport à sa référence».
Le 23 mars, d’autres protocoles d’engagement devaient être signés avec les villes de Rueil Malmaison, Chatenay Malabry, Garches, Antony, et la Garenne Colombes. Le conseil général a annoncé qu’ «une trentaine de communes sur 36 se sont déjà engagées dans ce dispositif ou sont sur le point de le faire».
Plus de 170 actions seront concernées par le volet départemental du plan de relance dans le domaine des transports (régénération de la chaussée sur l’A86 à Chatenay-Malabry, couverture de l’A86 à Antony, sécurisation de huit tunnels..), de l’éducation (bibliothèque universitaire de Paris X,..), de la Justice (rénovation des palais de justice d’Asnières et de Courbevoie), des logements.
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