A la différence du cinéma ou de l’édition, le secteur du spectacle vivant ne dispose pas d’informations exhaustives sur la diffusion et la production artistiques. « Ce sont des lacunes qui sont préjudiciables à l’action culturelle. Le ministère et les collectivités territoriales mettent en place des dispositifs et il est toujours difficile d’en voir l’impact », estime Bénédicte Dumeige, directrice de France festivals, qui compte déjà un baromètre recensant l’activité de ses adhérents.
Hétérogénéité du spectacle vivant
D’autres instances produisent régulièrement des rapports, mais laissent de côté un grand nombre d’acteurs. Avec 43 000 associations culturelles et près de 19 160 entreprises dédiées au spectacle vivant (1), le secteur ne manque pas d’hétérogénéité. La production de données est donc une demande de longue date des professionnels. Elle a été finalement inscrite dans la loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine du 7 juillet 2016.
Deux ans plus tard, cet observatoire se met en place. Le ministère de la Culture a déjà choisi le groupe Capgemini pour réaliser une interface informatique centralisant l’ensemble de ces informations, comme le nombre de créations par lieu de production, leur fréquentation, la durée d’exploitation et les conditions de représentation notamment dans le cadre d’un festival.
Encore faut-il que les établissements publics, les professionnels et les collectivités territoriales jouent le jeu de ...
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