Les perturbateurs endocriniens (PE) sont partout, et la prise de conscience de l’opinion publique récente. Le 10 octobre 2017 se tenait à Paris le premier colloque européen « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » visant à mutualiser les expériences afin d’assainir notre environnement quotidien de ces substances toxiques. « De nombreuses maladies sont, pour partie, la conséquence de l’exposition aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse et la petite enfance », souligne André Cicolella, président de l’association Réseau environnement santé. On parle ici de cancers et de maladies chroniques que sont l’obésité, le diabète, les troubles du comportement… La grossesse et la petite enfance sont des périodes très sensibles, les mille premiers jours à partir de la fécondation étant les plus critiques.
Après de nombreux débats et des pressions exercées par les citoyens au sujet des PE, la Commission européenne en a voté les critères de définition fin 2017. Des critères attendus depuis 2013 comme préalables à l’application du règlement « pesticides » de 2009, mais aussi aux futurs règlements sur les cosmétiques, les jouets, l’agroalimentaire…
Projet européen de lutte contre les perturbateurs endocriniens
« Au-delà des pesticides, les PE concernent notre vie quotidienne », a déclaré Brune Poirson, secrétaire d’Etat chargée de la Transition écologique, le 10 octobre. Elle a promis une campagne d’information grand public d’ici à l’été 2018 et 2 millions d’euros de ...
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