La scission de la droite toulousaine paralyse l’intégration des 12 nouvelles communes du nord et de l’Est de l’agglomération officiellement intégrées depuis le 1er janvier à la communauté urbaine du Grand Toulouse.
Le groupe UMP d’opposition municipale « Toulouse pour Tous », dirigé par Jean Luc Moudenc, maire de Toulouse jusqu’en 2008, et soutenu par la direction nationale de l’UMP a démissionné collectivement de la communauté urbaine du Grand Toulouse le 21 janvier, date à laquelle avait été précisément fixée l’élection des nouveaux représentants à la communauté urbaine élargie. Jean-Luc Moudenc a estimé que son groupe était « insuffisamment représenté avec trois représentants », sur l’échiquier politique de la nouvelle assemblée.
A droite, deux groupes d’opposition municipale – En décembre dernier, le groupe d’opposition municipale toulousaine avait implosé, créant deux groupes distincts « Toulouse pour Tous » et « Toulouse Métropole », groupe de droite dissident dirigé par François Chollet, ancien vice-Président du Grand Toulouse et René Bouscatel, par ailleurs président du Stade Toulousain.
Cette démission surprise du 21 janvier a déclenché la colère des nouvelles communes en attente d’intégration et des représentants de la majorité municipale, une coalition Gauche et Verts à la tête de laquelle Pierre Cohen (PS) a été élu en mars 2008.
La municipalité toulousaine procédera le 31 janvier à une nouvelle élection de ses 61 représentants, soit 13 élus supplémentaires, de la communauté urbaine.
Avec 37 communes membres au lieu de 25 précédemment,123 représentants au total, siégeront à la nouvelle assemblée communautaire.
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