« Il a malheureusement fallu qu’une tigresse soit abattue dans les rues de la capitale pour que Paris prenne enfin la mesure des enjeux », explique Jacques Boutault, maire écologiste du 2ème arrondissement de Paris, dans un communiqué. Avant de rappeler, « c’est notre troisième demande au Conseil de Paris en ce sens, et nous regrettons que l’exécutif n’ait pas eu le courage de prendre clairement position pour des cirques sans animaux sauvages sur son territoire ! »
Il faut dire que le sujet fait débat depuis plusieurs mois même au-delà du microcosme parisien. Dans l’Union européenne, pas moins de 20 Etats sur 28 ont pris position en interdisant toute forme de spectacles avec animaux.
La France, quant à elle, reste sur une position d’équilibriste : en avril, le ministre de l’Intérieur publiait une circulaire rappelant l’illégalité des interdictions prises par certaines municipalités de l’implantation de cirques avec animaux, tout en prônant le dialogue et la concertation préalables avec les professionnels des cirques lors de leurs projets d’installation.
Une échéance à préciser
A Paris, une solution hybride semble avoir
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