«Ce n’est ni un budget au rabais ni un budget de renoncement, il témoigne de notre volontarisme à dynamiser notre territoire, malgré des conditions financières de plus en plus difficiles», a résumé Didier Marie, le président de la collectivité, «à l’augmentation des dépenses sociales obligatoires s’ajoutent des recettes qui s’amenuisent. De plus, 2011 est placé sous le signe de la fin de la libre administration de la collectivité. Au total l’autonomie fiscale est divisée par deux par l’Etat, 46% de nos recettes provenaient de la fiscalité contre 23% cette année. Il n’y aura cependant pas d’augmentation de la fiscalité décidée par le département».
L’ensemble des recettes réelles s’élève à 1,709 milliard d’euros dont :
- 458 millions d’euros pour les recettes de la section d’investissement
- et 1,25 milliard d’euros pour les recettes de fonctionnement.
56,75% du budget aux solidarités – Concernant les dépenses, 527 millions d’euros sont consacrés aux dépenses d’investissement et 1,18 milliards d’euros sont consacrés aux dépenses de fonctionnement.
Celles-ci vont principalement aux solidarités, qui représentent 705 millions d’euros soit 56,75% de ce budget. Avec dans l’ordre, le RSA-RMI (177,28 millions d’euros), les personnes handicapées (141 millions d’euros) et l’APA pour 126,5 millions d’euros.
Quant aux investissements, les plus importants sont consacrés aux collèges avec 46 millions d’euros, à la voirie départementale avec 39 millions d’euros et aux bâtiments départementaux (24 millions d’euros).
Concernant la masse salariale, elle sera quasiment stable (+ 0,52%) à 218 millions d’euros.
L’encours de la dette s’élève au 31 décembre 2 010 à 1,13 milliard d’euros.
L’amortissement de la dette représente quant à lui 89 millions d’euros et ses charges financières 37 millions d’euros, cependant qu’une prévision d’emprunt pour financer les investissements est évaluée à 100 millions d’euros.
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