Avec 399 millions d’euros le budget primitif de l’agglomération d’Orléans accuse une baisse sensible sur celui de 2010 (438 millions d’euros).
Mais cet amaigrissement n’est dû qu’à la réduction très sensible (42 millions au lieu de 96 l’an passé) des crédits inscrits pour la réalisation de la seconde ligne de tram dont les travaux sont aujourd’hui bien engagés.
Stabilité globale pour les autres lignes – Les autres lignes du budget affichent une stabilité globale comme celle des investissements (51 millions d’euros) ou des reversements aux communes (80 millions d’euros).
Les dépenses de fonctionnement (268 millions d’euros) accusent une hausse des 4,6% due en grande partie au versement de 28 millions du budget principal au budget transport.
Sans ce flux, la hausse s’établit à 1,7%.
Dans ce chapitre, les dépenses du personnel (25,5 millions pour 555 postes) progressent légèrement de 0,7% pour le budget principal. Ces dépenses s’appuient sur 150,8 millions de recettes fiscales dont 31,4 millions d’impôts sur les ménages dont les taux restent stables.
Les grands projets d’investissements sont maintenus :
- seconde ligne de tram (dont le coût est réévalué de 316 à 395 millions),
- infrastructures (21,8 millions d’euros),
- assainissement (9 millions),
- déchets (3,1 millions d’euros).
Globalement l’agglomération enregistre une légère dégradation (-1,6 million) de son épargne disponible.
Pour équilibrer ses comptes, l’agglomération devra emprunter davantage (65 millions d’euros) ce qui a pour effet mécanique de gonfler l’encours total de la dette globale qui passe de 453 à 531 millions dont 259 millions pour le seul budget transport.
Au total la capacité désendettement atteint 11,3 ans contre 10,3 ans en 2010.
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