Ceci est le fruit de « neuf mois d’un travail colossal » fondé sur une « concertation extrêmement large, totalement transparente et d’une ampleur sans pareille », a insisté le président du directoire de RTE, François Brottes, mardi 7 novembre 2017, à Paris, en présentant les cinq scénarios « possibles de transition énergétique » élaborés par le gestionnaire du réseau de transport (GRT), dans le cadre d’un travail consacré aux « perspectives électriques de la France de 2017 à 2035 ». Nous poursuivons un seul objectif : « assurer la sécurité d’alimentation électrique de la France, « l’ADN de RTE », a-t-il tenu à souligner.
« Ni sorti du chapeau, ni rédigé sur un coin de table »
Ont ainsi été associés les producteurs, les fournisseurs, les distributeurs de gaz et d’électricité, la Direction générale énergie-climat (DGEC) du ministère de la Transition écologique et solidaire, la Commission de régulation de l’énergie (CRE), l’Ademe, les organisations professionnelles, des ONG, des think tanks, des universitaires et, pour ce qui est des territoires, les autorités concédantes membres de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR)… « Tout ça n’est donc, ni sorti du chapeau, ni n’a été rédigé sur un coin de table », a-t-il ajouté, comme pour anticiper d’éventuelles critiques sur un travail s’appuyant sur « les réalités techniques et économiques de la production d’électricité ».
Une approche (toujours) jacobine
Pourtant, les villes, grandes, moyennes et petites, les départements et les régions n’ont pas été
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