« La politique de la ville est interministérielle et vous pouvez compter sur moi pour promouvoir l’intérêt des quartiers prioritaires dans nos discussions avec les ministères et lors du prochain Comité interministériel des villes (CIV) qui se tiendra d’ici la fin de l’année » a lancé Jacques Mézard aux élus locaux. Le ministre de la Cohésion des Territoires a également évoqué une « sanctuarisation des crédits d’action alloués à la politique de la ville dès 2018 – et pour la durée du quinquennat – avec un axe de travail visant à renforcer le lien social républicain » et insisté sur un fléchage des contrats aidés en direction des quartiers en politique de la ville. Rien de bien nouveau en fait, puisque Jacques Mézard avait déjà fait ces annonces en début de mois, lors de l’anniversaire des 40 ans de la politique de la ville, à Aubervilliers.
Si surprise il y a, elle est peut-être venue du succès rencontré par les premiers États généraux, qui sont parvenus à réunir près de 1000 personnes la veille à Grigny. Un succès apparemment peu anticipé par le gouvernement, qui semble en effet depuis cet été naviguer à vue sur ces questions de politique de la ville.
Gilles Leproust, maire d’Allonnes et secrétaire général de Ville & Banlieue revient pour la Gazette sur cette rencontre avec le ministre et les attentes des élus et des habitants des quartiers populaires.
Gazette : Pourquoi cette rencontre ?
Gilles Leproust : Je pense que face à l’ampleur de la mobilisation des ...
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