Une statue sur le point d’être déboulonnée, une centaine de logements sociaux en passe d’être construits pour désengorger la Seine-Saint-Denis…
La ville de Vitry-le-François (Marne) est en proie depuis quelque temps à toutes sortes de rumeurs. Au point que le maire de cette commune de 15 000 habitants a cru devoir répondre à ces allégations par le truchement du site Internet municipal.
Mais c’est surtout le centre communal d’action sociale qui semble la cible des on-dit les plus fantaisistes. Selon ces fausses informations, les bons d’urgence et les aides facultatives distribués par le CCAS serviraient, indifféremment, à acheter des réfrigérateurs, des téléviseurs, des bijoux, des paraboles, ou encore à payer des assurances autos…
Le maire, Jean-Pierre Bouquet (PS), qualifie ces racontars de « tristes bobards ». « A qui les rumeurs profitent-elles ? », s’interroge le premier magistrat. « Qui a intérêt à répandre des mensonges sur l’aide publique, à dénigrer les équipes municipales qui viennent au secours des familles les plus démunies, à mettre en cause les travailleurs sociaux chaque jour au côté des victimes de la crise ? »
En attendant de « tirer les choses au clair », la mise au point publiée sur Internet rappelle quels sont les critères d’attribution des aides du CCAS et à quoi elles servent, barème à l’appui.
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