Environ deux cents personnes étaient présentes le jeudi 12 octobre à proximité de l’hôtel Matignon dont elles ont été tenues à une bonne distance par un cordon de policiers. Une floppée d’écharpes tricolores, mais aussi des citoyens, des acteurs économiques, des élus parlementaires… « Le Grand Roissy mérite la ligne 17 », lisait-on sur une grande une banderole. La ligne 17, qui ira du Bourget (Seine-Saint-Denis) au Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, après l’aéroport de Roissy, est en effet considérée par les élus comme vitale pour le territoire.
Problème : « deux scenarii se profilent pour la ligne 17 : le report de sa mise en œuvre en 2030-2035, soit aux calendes grecques ; ou son abandon pur et simple », s’alarme Mathieu Montès, premier adjoint au maire de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Et ce pour des raisons financières : les travaux du Grand Paris Express coûtent plus cher que prévu ».
Selon Les Echos, les études techniques parallèles aux premiers chantiers « se précisent et débouchent sur des surcoûts courants dans ce type de projet ». A quoi s’ajoutent des demandes supplémentaires d’élus et de la région pour modifier le plan du réseau. « De 26 milliards d’euros au départ, la facture pourrait atteindre 28 à 35 milliards ».
« L’Est francilien va encore trinquer ! »
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