Avec 224,5 millions contre 219,5 en 2010 le budget primitif de l’agglomération de Tours (Indre-et-Loire) se traduit selon son président Jean Germain (PS) par « moins de recettes, moins de liberté et peu de lisibilité ».
Les recettes réelles de fonctionnement sont appelées au mieux à la stabilité (-0.01%/2010) avec peu d’évolutions des dotations de l’Etat et de la fiscalité.
L’agglomération a choisi de maintenir une stabilité fiscale totale (y compris sur les ordures ménagères) afin de ne pas « faire supporter ces contraintes par nos concitoyens déjà suffisamment sollicités fiscalement ».
Face aux incertitudes pesant sur les recettes, les dépenses de fonctionnement sont stabilisées à 153,5 millions tandis que les dépenses de personnel (15,5 millions d’euros) progressent de 0,5 millions d’euros par rapport au BP 2010 mais de 1,97% par rapport au budget réel de l’année passée.
Les dépenses d’équipement directes connaissent une progression de 1 million
La section d’investissement (66 millions d’euros) enregistre un très léger recul alors que les dépenses d’équipement directes connaissent une progression de 1 million.
Dans cette enveloppe, 13,7 millions sont affectés au développement économique, 12,5 millions à la première ligne de tram, 6,5 millions à l’habitat et 3,7 millions au « pôle de recherche et de l’enseignement supérieur ».
Globalement, les ratios financiers enregistrent une légère dégradation :
- l’épargne de gestion recule ainsi de 15%
- et l’autofinancement net de 17%.
Cette évolution explique un recours plus important à l’emprunt (34 millions au lieu de 29,4), un encours de dette de 76 millions et une capacité de désendettement de 7,8 ans.
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