Selon son président, Didier Guillaume (PS), « le département assume totalement ses responsabilités dans ses attributions et ses obligations en assurant le versement des différentes allocations nationales, et en n’augmentant pas les taux d’imposition ».
Un rappel en forme d’enjeu face « à la dégradation de la situation sociale ».
+ 3,5 % pour les dépenses de personnel
Les dépenses de fonctionnement prévoient un volume de 444,5 millions d’euros (+ 2,7%), dont 94,36 millions pour les dépenses de personnel, en hausse de 3,5%.
Le département envisage notamment de poursuivre le recrutement de personnes handicapées.
Les dépenses sociales augmentent également de 3,54%, à 234 M€. Les recettes baissent de près de 10 M€ pour s’établir à 490 M€ en raison de la chute de la fiscalité directe (- 22 M€), liée à la réforme de la fiscalité territoriale, qui n’est pas compensée par un rebond des droits de mutation (+ 10,3 M€).
De même, les dotations de l’Etat, en progression de 23,6 M€ par rapport à 2010, devraient contribuer à compenser la réforme de la TP.
Investissements en baisse mais d’un niveau élevé
Les dépenses d’investissement directes et de subventions aux communes et aux tiers (125,5 M€) reculent sensiblement (- 14,5%). Elles restent cependant à un niveau élevé après deux années d’investissements importants (+ 21,5 %).
Pôle de recherche en éco-toxicologie
Outre les nombreuses opérations du domaine de compétences du département, deux sont exceptionnelles : les travaux des stations d’épuration/collecteurs inter-communaux pour le syndicat mixte SMABLA (7,5 M€) et le développement du pôle de recherche en éco-toxicologie à Rovaltain (15 M€).
Enfin, le département enregistre une épargne brute de 45,5 M€ et une dette de 57,9 M€ en 2011.
Thèmes abordés
Régions