«Les objectifs majeurs de l’Aria seront de mettre en œuvre la carré magique », résume Guillaume Bachelay, vice-président du conseil régional en charge du développement économique, «d’abord, créer un réseau de compétences et de solidarité entre les constructeurs et les équipementiers.
Ensuite contribuer à la préparation des véhicules du futur, d’éco-conception et déconstructibles, et préparer les métiers d’avenir de la filière en proposant des formations ad-hoc et attractives pour les jeunes.
L’Aria aura également pour mission de faire travailler ensemble les entreprises, la recherche, les collectivités et l’Etat. Enfin elle devra rendre plus attractive la région aux investisseurs, nationaux, européens et internationaux ».
Avec le technopôle du Madrillet à Rouen
Une feuille de route consistante et ambitieuse, mais à la hauteur des enjeux.
La région ne veut pas perdre son patrimoine industriel automobile malmené par la crise économique et les politiques de délocalisation des constructeurs, alors que ses atouts sont nombreux pour réussir la mutation de son industrie automobile vers les nouveaux véhicules.
Le territoire dispose d’un savoir faire avéré et de la recherche avec le technopôle du Madrillet à Rouen, également siège du pôle de compétitivité mondial Mov’eo (automobile, motorisation, déplacement, environnement). «Autant de forces qu’il faut rassembler pour ne pas avancer en ordre dispersé», estime l’élu.
Pour conduire sa mission, l’Aria dispose en 2011 d’une enveloppe de 275.000 euros pour son fonctionnement et la réalisation de ses premières actions.
Thèmes abordés
Régions