Les secteurs les plus touchés par cette mesure seront ceux :
- de l’enfance, de la jeunesse et de l’action sociale (12 postes),
- des bâtiments (6 postes),
- de l’environnement (6 postes),
- de la voirie (5 postes),
- de la citoyenneté,
- de la sécurité (4 postes),
- de l’école de musique (3 postes)
- de la direction des ressources humaines (3 postes).
Baisse démographique, évolutions technologiques et mutualisation des services
Selon la mairie, ces suppressions de postes correspondent à l’adaptation des effectifs municipaux, arrêtés en 2005, à la réalité des effectifs travaillant en 2010. « La baisse démographique, les évolutions technologiques et la mutualisation des services municipaux avec ceux de l’agglomération ont mécaniquement entraîné une baisse du nombre d’agents employés à la Ville depuis quelques années », indique la mairie, précisant néanmoins que « le niveau de service public aux Carolomacériens est resté globalement le même ». Les cinquante-neuf postes restant ouverts permettront aux services municipaux d’adapter leurs missions dans les années à venir.
Ces suppressions de postes, dont l’annonce a été faite aux représentants du personnel le 25 novembre, ont été fraîchement accueillies par les syndicats, qui dénoncent « le recours de plus en plus fréquent à des prestataires extérieurs » et « la réduction, voire l’abandon d’activités municipales ».
La ville de Charleville-Mézières emploie un millier de personnes, auxquels s’ajoutent environ 120 agents au CCAS et 250 à Cœur d’Ardenne (l’intercommunalité).
Thèmes abordés
Régions