Ces derniers, estimés à un kilogramme par jour et par habitant (85.000 brivistes) feront l’objet d’une redevance incitative, basée sur un abonnement et une part variable en fonction du volume consommé.
Directement inspiré du système pollueur-payeur, le principe a fait l’objet de deux conférences publiques réunissant plus de 300 personnes, les 20 mars et 7 avril. Deux intervenants ont présenté le dossier, la réflexion étant engagée avec divers partenaires, dans l’attente du vote de la loi en la matière, inspirée directement du Grenelle de l’environnement.
«Nous n’en sommes qu’à l’étude, précise la chargée de communication de la CAB. Mais la volonté est d’aboutir rapidement, à l’égal des 20 villes françaises qui se sont à ce jour lancées dans l’aventure. Nous songeons à une sorte de facturation semestrielle, présentée aux résidents comme une facture EDF/GDF, indépendante de la feuille d’impôts locaux. Pour le moment, aucun chiffre n’est avancé, mais nos techniciens y travaillent.»
Cette taxe future pourrait devenir une réalité à l’horizon 2011. La CAB avertissant d’ores et déjà de ses intentions : que la loi soit effective ou pas, elle incitera ses habitants à une gestion plus saine et plus économique, les bonnes solutions ne manquant pas. Telle la pesée embarquée, présentée début avril par Dany Dietmann, président de la communauté des Portes d’Alsace et maire de Manspach (Haut Rhin), qui a permis de diviser les déchets par quatre.
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