Les politiques culturelles semblent aborder une nouvelle ère. D’abord en termes politiques, avec des directeurs des affaires culturelles (DAC) qui veulent œuvrer pour l’avènement d’une « citoyenneté culturelle » sur les territoires, seule voie, selon eux, pour éviter les attitudes de repli identitaire et d’ouvrir , pour chacun, la voie vers l’exercice des droits fondamentaux.
C’est ce qu’explique à la Gazette Frédéric Lafond, président de la Fédération nationale des associations de directeurs des affaires culturelles (Fnadac), qui tiendra ses assises nationales à Strasbourg les 9 et 10 mars 2017.
Ensuite, en termes financiers, avec la volonté de nombre d’élus et responsables d’équipements de conjurer les dangers des réductions budgétaires sévères qui pèsent sur les collectivités et obligent souvent à réduire les ambitions pour le développement culturel des territoires.
En ce sens, les constats et recommandations que la Cour des comptes, dans son rapport annuel 2017, fait aux acteurs du spectacle vivant en Rhône-Alpes donnent à penser que dynamisme culturel et rigueur gestionnaire ne sont pas antinomiques. L’examen du cas rhônalpin, semble n’être qu’un prétexte pris par les Sages de la Rue Cambon pour exhorter l’ensemble des acteurs culturels de tous les territoires à l’efficience.
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