Le 12 novembre 2010, le tribunal administratif de Caen a annulé les arrêtés d’implantation des deux groupes de sept éoliennes pour vice de procédure dans l’enquête publique et erreur manifeste d’appréciation de la part du préfet dans ses décisions.
Cette décision satisfait le président, Thierry Harel, de l’association « Vdc Entre Monts et marais » qui dénonçait l’ impact des paysages naturels et urbains sur ces deux communes du centre Manche et alentour. « C’est une bonne nouvelle, » réagit Thierry Harel qui préside association « Vdc Entre Monts et marais », créée en 2006 contre ce projet d’implantation d’éoliennes dans la zone des « cinq montagnes » du Cotentin, en centre Manche, sur les communes de Saint-Symphorien-le-Valois (793 hab.) et Montgardon (423 hab.), à proximité de la Haye-du-Puits (1825 hab.).
Transformation du paysage de bocage
Le tribunal a considéré que les éoliennes, par ailleurs visibles depuis la mer, transformeraient le paysage de bocage caractéristique du Cotentin et s’installeraient dans une topographie qui accentuerait leur gigantisme.
Porté par la société Aérodis, désormais filiale du groupe allemand E.ON, le projet de parc éolien avait reçu l’appui de l’administration et de rares élus, mais le rejet de la majorité de la population.
Thierry Harel, également conseiller municipal à Saint-Symphorien-le-Valois, rappelle que treize des quinze édiles de la commune étaient opposés au projet éolien.
Une manifestation organisée en juin 2009 avait réuni 500 personnes à La Haye-du-Puits.
Les promoteurs ont 2 mois pour faire appel
Aujourd’hui, l’association Entre Monts et marais reste vigilante : « Les promoteurs ont deux mois pour faire appel. A ce jour rien n’est gagné définitivement. »
Par ailleurs, d’autres projets sont en train d’aboutir dans le département de la Manche et en Normandie, contre lesquels les opposants à l’éolien de la région maintiennent la pression.
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