Le maire de Lyon, Gérard Collomb, a reçu le 18 mai les représentants de l’intersyndicale (CGT, CFDT, SUD, FO, CFTC, UNSA, UNAPM) qui avait décidé de boycotter les différentes instances paritaires de la ville (CTP, CAP, CHSCT, Comité de dialogue social).
Ce mouvement était destiné à faire pression sur le maire afin qu’il reçoive les syndicats. « Le maire se dit prêt à ouvrir des négociations sur la base de la plateforme revendicative », indique l’intersyndicale. En conséquence, cette dernière a levé le boycott et décidé de siéger de nouveau « provisoirement » au sein des instances paritaires. « Seraient-ce les prémices d’un dialogue social à la ville de Lyon ? » se félicite l’intersyndicale.
Les revendications des syndicats portent notamment sur des recrutements supplémentaires, l’amélioration des conditions de travail et des promotions « plus justes et plus équitables » dans le déroulement de carrière. L’intersyndicale, qui s’oppose au projet de réorganisation des services Emeraude, insiste également sur la défense du pouvoir d’achat. Elle demande ainsi une augmentation de la participation de la ville au Plan de déplacement entreprise (de 45 à 50%), sur les tickets restaurants (de 50 à 60%) et des garanties sur la participation de la ville aux mutuelles des agents.
Thèmes abordés