Peut-on décrire ces financements alternatifs comme un phénomène de mode ou une tendance pérenne ?
Encore peu de collectivités y ont eu recours. Depuis cent cinquante ans, le fonctionnement, dans notre pays, est lié à la redistribution de l’impôt, qui représente 30 % du PIB. Ces financements ne sont pas dans l’ADN français, alors que la France compte, avec la loi « Aillagon», l’une des lois les plus exemplaires sur le mécénat. Les collectivités françaises sont très loin de ce que l’on observe dans une douzaine de pays européens, sans parler des Etats-Unis. Dans ces pays, la société civile a l’habitude d’assumer les coûts des politiques culturelles, sociales ou sportives, plutôt que de les faire porter systématiquement par les pouvoirs publics. La question ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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