Les 37 délégués des 15 communes qui composent la communauté de communes du pays Fertois (12.593 habitants, Orne) étaient réunis exceptionnellement le 13 octobre 2010 après-midi pour passer au vote l’avenir de l’intercommunalité.
A l’unanimité, ils ont dit oui à sa dissolution. C’est une nouvelle étape vers sa disparition, depuis les tensions apparues entre la ville centre de la Ferté-Macé (6.525 habitants) et les quatorze autres communes.
En juillet et août 2009 déjà, les uns et les autres avaient délibéré en faveur du retrait de la Ferté-Macé mais le préfet de l’Orne n’avait pas pu donner suite à cette demande de séparation. Cette fois, la préfecture va avoir compétence pour intervenir. Il faut au préalable que les conseils municipaux de chaque commune se positionnent. « Ensuite, le préfet devrait nommer un liquidateur, » explique Jacques Dalmont, le maire de La Ferté-Macé. «Il sera en même temps un élément conciliateur sur la question de la répartition du passif et de l’actif entre les communes».
Déjà d’autres perspectives
L’élu se tourne déjà vers d’autres perspectives, en soulignant que « la procédure devrait aboutir parce qu’elle devance la réforme des collectivités territoriales. Elle va aider à constituer une nouvelle intercommunalité. Il faut désormais raisonner en terme de bassin de vie. Un bassin de vie de l’ordre de 20 000 habitants sur l’axe La Ferté-Macé/ Bagnoles-de-l’Orne… C’est là la base de toute discussion».
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