EDF et la communauté de communes, propriétaire des terres via un syndicat mixte, justifient le projet par le profil du parc d’activités où s’implanterait l’installation : il s’agit du premier consommateur industriel d’électricité du sud du département en raison de la présence de plusieurs usines énergivores du secteur agroalimentaire et le déséquilibre entre l’offre et la demande menace à terme en raison de son développement.
L’opérateur public prévoit une puissance de 12 à 16 mégawatts, permettant d’alimenter en électricité 9.000 habitants, chauffage compris.
L’investissement s’inscrit dans le cadre du plan du ministère de l’écologie visant la construction d’au moins une centrale photovoltaïque par région d’ici 2011-2012. «C’est un beau projet qui sera accompagné d’une démarche environnementale remarquable et innovante», précise Norbert Barbarit.
Les agriculteurs qui cultivent à titre précaire ces terres ne partagent pas cette vision.
S’ils comprennent la disparition du foncier agricole au profit des entreprises et des emplois, ils protestent en revanche contre le photovoltaïque au sol et préconise de privilégier les surfaces déjà gelées : toitures, parkings, etc. Et de rappeler que « la Vendée perd déjà chaque année 2.000 hectares du fait de l’urbanisation et des infrastructures ».
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