Cela faisait sept ans que l’aéroport de Dijon-Bourgogne, situé précisément à Longvic, sur le même site que la BA 102, ne tournait plus qu’avec un trafic aérien limité, pour l’essentiel, aux vols privés et aux vols saisonniers programmés par les tour opérateurs. Principale raison : la remise à niveau de l’infrastructure, notamment la réhabilitation de l’aérogare et la rénovation des pistes, a nécessité la coordination et l’entente, difficilement acquise, des quatre grands financeurs que sont la CCI de Dijon, le conseil régional, le conseil général de Côte-d’Or et le Grand Dijon.
Le projet, baptisé « Renaissance », aura mobilisé au total 24,5 millions d’euros, y compris l’aide à l’installation de lignes nouvelles, pour un montant de 4,69 millions d’euros. L’objectif affiché : développer une offre en direction des grandes métropoles que le TGV ne permet pas d’atteindre en direct. Une gageure qui s’est traduite, en 2007, par un premier appel public à la concurrence (pour l’exploitation de services aériens réguliers pour Bordeaux et Toulouse) resté infructueux.
Aujourd’hui, le projet conduit aujourd’hui avec Eastern Airways table sur un trafic prévisionnel de 24.500 passagers dès la première année et d’environ 50.000 passagers en 2011, où deux nouvelles liaisons devraient voir le jour, avec Nantes et Nice.
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