En révélant le 21 septembre qu’elle avait échoué au concours d’inspecteur d’Académie-inpecteur pédagogique régional, Claude Roiron, présidente socialiste du conseil général d’Indre-et-Loire vient de jeter une nouvelle lumière sur le corps des 22 inspecteurs de l’Académie de Paris.
En février 2010, un rapport de la Cour des comptes dénonçait les emplois de « complaisance » de ces 22 inspecteurs et leurs conditions de nomination, de travail et de rémunération.
La Cour parlait de « survivance historique injustifiée » destinée essentiellement à employer des amis politiques.
Dans le Centre, deux élus socialistes sont bénéficiaires de ce statut contesté : Claude Roiron, présidente du conseil général d’Indre-et-Loire et ancienne du cabinet de Claude Allègre et Christophe Degruelle, président de la communauté d’agglomération de Blois et ancien directeur de cabinet de Jack Lang.
Ce corps doit cependant disparaître en 2011 obligeant ces « inspecteurs fantômes » à se recycler en passant le concours d’inspecteur d’Académie-inspecteur pédagogique régional. Un concours sur titres et avec entretien réputé facile, auquel Claude Roiron a pourtant échoué à la grande joie de ses adversaires qui ont popularisé l’information.
La présidente du département explique que l’intégration dans le nouveau corps des IPR se fait sur des critères de jeunesse. « Je fais partie des plus jeunes, insiste-t-elle, donc je n’étais pas, je ne suis pas prioritaire ».
Christophe Degruelle, de son côté, a réussi en se classant premier au concours ce qui lui vaut une nomination dans sa région, l’Académie Orléans-Tours.
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