L’Etat veut développer une filière numérique, basée sur des contenus élaborés dans le cadre d’une offre légale, avec des usages et des services spécifiques, un secteur recherche-développement, et la promotion de nouveaux modes de valorisation du patrimoine artistique et culturel.
Tels sont, en résumé, les objectifs affichés le 22 septembre par le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, et la secrétaire d’Etat à la prospective et au développement de l’économie numérique, Nathalie Kociusko-Morizet, lors d’un « point d’étape sur la numérisation des contenus culturels dans les investissements d’avenir (ndlr : le Grand emprunt). »
La voir des PPP
Pour assurer la croissance de ce secteur, l’Etat parie sur les partenariats public-privé, avec, par exemple, la création de consortiums pour financer des projets spécifiques. L’engagement financier de l’Etat passera par le Fonds national pour la société numérique, adossé à la Caisse des dépôts et consignations, doté de 4,5 milliards d’euros et mis en place le 8 septembre.
Les investissements iront en priorité à la numérisation des contenus culturels, éducatifs, et scientifiques (750 millions d’euros) et aux projets offrant « un retour sur investissement pour l’Etat » et un potentiel important en termes de création d’activité économique, d’emplois et d’aménagement du territoire.
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