L’ex-maire de Toulouse, Pierre Cohen va remettre incessamment à la ministre de la Culture Audrey Azoulay, un rapport sur l’avenir des festivals. Mission que lui avait confiée en juin 2015 , l’ex-ministre Fleur Pellerin. Au total, il a organisé une dizaine de tables rondes en région et auditionné une centaine de personnes. Le 3 mai 2016, le rapporteur a échangé avec les membres du « groupe d’études sur les arts de la scène, les arts de la rue et les festivals », de la commission de la culture du Sénat. Il leur a livré la substantifique moelle de ses conclusions, dont la Gazette a pu avoir connaissance. Reste à savoir, quelles formes prendront les préconisations que compte formaliser Pierre Cohen. Voici les principales conclusions de son rapport.
Oui, les festivals sont fragiles
Le rapporteur a parlé aux sénateurs de « très grande fragilité » des festivals. Ce, malgré l’engouement qu’ils suscitent auprès de leurs publics. Fragilité qui tient au fait que beaucoup de ces festivals sont dépendants des subventions. Les plus fragiles étant ceux qui relèvent des arts de la rue, puisque leur concept est celui de la gratuité. Selon Pierre Cohen, la baisse des dotations est un fait, et non une « polémique ». En tout état de cause, compte tenu de l’importance des festivals pour le développement culturel des territoires, il compte plaider pour que les collectivités continuent de s’engager pour soutenir ce secteur, estimant qu’elles sont la «clé du problème». Et ce, même si leurs ...
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