Au premier coup d’œil, Arielle Piazza, 61 ans, c’est un sourire rayonnant.
Forcément une façade politique, non ? Au journaliste qui s’aventure ainsi à la volée, l’adjointe aux sports à la mairie de Bordeaux (243 600 hab., Gironde) joue avec finesse, façon revers lifté : « Pas du tout. Il est collé à ma peau. D’ailleurs, j’ai plein de rides à cause de lui ! »
Confirmation des proches – pour le sourire -, notamment celles et ceux qui l’ont côtoyée dans une vie antérieure, à la Villa Primrose, l’un des plus anciens clubs de tennis de France.
Elle y a officié pendant dix-sept ans, entre cours collectifs, leçons particulières et montage de projets « qui font bouger les lignes ». Comme « L’Ecole des femmes ». Ou comment attirer sur les courts des femmes issues de quartiers défavorisés de Bordeaux. Aujourd’hui, le concept est repris dans de nombreux clubs français.
« Bordeaux, c’est ma ville »
A l’époque, en 2007, à quelques mois des municipales, il séduit aussi le maire, Alain Juppé ...
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