La cité du Val-de-Marne, dernière candidate en lice, pensait tenir la corde ces dernières semaines. Dans un communiqué en date du 13 septembre, le maire (Nouveau Centre), Laurent Lafon dénonce une « occasion manquée de donner une consistance au Grand Paris ». La désignation du château aurait été, à ses yeux « la traduction concrète des discours de l’État sur le nécessaire rééquilibrage à l’est de la région capitale » et « la première pierre d’un Grand Paris hors de Paris ».
Le château ne fera pas partie non plus des 9 sites rattachés à la Maison de l’histoire de France :
- le musée du Moyen-Age à Cluny (Saône-et-Loire),
- le musée de Compiègne (Oise),
- le musée de la Renaissance à Ecouen (Val-d’Oise),
- le musée de la Préhistoire aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil (près de la grotte de Lascaux en Dordogne),
- le musée des plans reliefs aux Invalides (Paris),
- le musée d’archéologie de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines),
- le château de Fontainebleau (Seine-et-Marne),
- le château de Malmaison (Hauts-de-Seine),
- le château de Pau (Pyrénées-Atlantiques).
La municipalité de Vincennes va devoir monter un autre projet pour le site. Elle entend inscrire ses desseins dans le cadre du syndicat mixte d’études ouvert Paris Métropole.
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