Contrairement au calendrier prévu, la piste en sable fibré de l’hippodrome de Chantilly ne verra pas le jour avant cet hiver.
Cet équipement, le premier des six hippodromes « parisiens », est en effet en panne de financements.
En cause : le refus du conseil régional de Picardie de prêter le million d’euros nécessaire au bouclage du budget de France Galop, gestionnaire du site.
Au départ du projet, les deux institutions semblaient pourtant sur la même ligne, l’investissement étant jugé «stratégique» pour le développement de l’hippodrome. La création d’une piste synthétique, praticable été comme hiver, devait en effet permettre de doubler le nombre de rencontres organisées, soit une quarantaine prévues en 2011, contre 24 en 2010.
15% du produit des paris aux communes d’accueil
Reste que, selon la région, si des discussions ont bien été entamées, aucun accord n’a été formalisé et aucune décision votée.
En outre, les nouvelles dispositions législatives concernant les jeux de hasard ont changé la donne : 15% du produit des paris reviennent désormais aux communes d’accueil. «Soit entre 500.000 et 600 .000 euros pour la ville de Chantilly, selon René Anger, directeur de cabinet du président de région. Cette nouvelle ressource ne rend plus indispensable notre participation. Elle ne remet cependant pas en cause nos autres engagements envers le domaine le domaine de Chantilly, notamment le partenariat noué avec la fondation du prince l’Aga Khan ».
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