Les départements n’en démordent pas : pas question, dans leurs négociations avec le gouvernement sur le financement du RSA (revenu de solidarité active), d’accepter une année de référence autre que 2014. « Que ce soit clair, si on demande 2014, cela veut dire qu’on est prêts, nous départements, à payer 3,3 milliards d’euros chaque année de reste à charge », a expliqué François Durovray, président (LR) de l’Essonne, qui organisait, mercredi 6 avril, une conférence de presse avec dix-sept autres présidents de départements(1).
Un enjeu d’environ 1,7 milliards d’euros
Tout ce qui dépasse cette somme devra être pris en charge par l’Etat, demandent les collectivités. Prendre comme référence l’année 2016, comme le souhaite le gouvernement, augmenterait la facture d’1,7 milliard d’euros chaque année. Impossible pour garantir la survie financière des départements, assurent les présidents. « Nous ne voulons pas mourir ...
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