C’est sur les dépenses de fonctionnement que pèsent particulièrement les efforts. Alors qu’elle oscillait en 2015 entre -1,7 % et +2,7 %, la section de fonctionnement est cette année plus fortement contenue. Au Grand Lyon (59 communes, 1,28 million d’hab.), des économies à hauteur de 30 millions d’euros permettent de limiter la hausse des dépenses de fonctionnement à 1,4 % malgré des dépenses sociales (compte tenu de la fusion avec le département) en progression de 7 %.
Ailleurs, la progression du fonctionnement ne dépasse pas les 1 %, voire fait l’objet de baisses conséquentes : -4 % à Brest métropole (8 communes, 207 000 hab.), -0,7 % à Nantes métropole (24 communes, 603 000 hab.).
Dans cette perspective, tous les leviers sont mobilisés : baisse des subventions (-5 % à Toulouse métropole, 37 communes, 735 000 hab.), réduction des charges générales (-2 % au Grand Lyon), économies d’énergie et d’électricité (-10 % à Rennes métropole, 43 ...
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Budgets primitifs 2016 : s'adapter à la baisse durable des dotations
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- Métropoles : coups de frein sur les dépenses de fonctionnement !
- Budgets du bloc communal : s’adapter plutôt que se lamenter !
- Les départements face aux poids des dépenses sociales
- Les régions préparent des budgets combinant transition et mobilisation
- Les territoires du Grand Paris se contentent de budgets de transition
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