En grande partie porté par une société d’économie mixte spécialement créée afin de rechercher des capitaux, cet investissement sera également pris en charge par la société Propact, spécialisée dans la logistique de crise et dans le transport d’urgence en zones sensibles.
L’entreprise compte en effet implanter sur le site une plate-forme logistique permettant la sécurisation par scanner des containers. Destinée à lutter contre les trafics internationaux et le terrorisme, cette technique sera rendue obligatoire, dès 2014, pour toute marchandise entrant sur le territoire Nord-Américain.
A terme, l’ancienne caserne de Laon-Couvron devrait donc devenir un passage obligé pour les containers transitant par les ports du Nord de l’Europe.
3.000 emplois
C’est pourquoi aussi, les élus tablent sur la création de 3.000 emplois d’ici trois ans et du double lorsque la plate-forme aura atteint son rythme de croisière.
A noter enfin que parallèlement à cette plate-forme, la base accueillera un «centre européen de management et de logistique de crise» à partir duquel des opérations humanitaires pourront être organisées.
De même, ce centre devrait héberger une école de formation destiné aux ONG intervenant en terrain sensible.
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