Les échéances du 1er janvier 2012 et spécialement le fait que les collectivités locales ne pourront refuser une offre électronique ont été soulignées lors de cette conférence. Il sera probablement obligatoire, un jour, de répondre de manière dématérialisée dans de nombreux domaines, a renchéri la représentante de la DAJ.
Jean-Marie Héron, président de l’AACT, qui animait les débats, a félicité la DAJ pour son guide pratique relatif à la dématérialisation des marchés publics qui est paru fin mai. C’est un guide utile et qui permet aux acheteurs d’expliquer la dématérialisation aux élus, a-t-il déclaré.
Des obstacles techniques à franchir
Des représentants des entreprises participant au débat ont souligné leur attachement à la dématérialisation, mais ont relevé les difficultés techniques qu’ils rencontrent. Elles sont notamment dues aux problèmes techniques d’envoi des offres, aux délais de téléchargement et à la diversité des plateformes qu’ils doivent appréhender pour télécharger.
L’un de ces représentant a reproché le manque de sécurité dans la transmission des dossiers et précisé : j’envoie également une version papier de la même offre par sécurité, même s’il reconnait que au niveau national c’est plus facile de déposer numériquement l’offre.
L’unanimité est cependant générale quant aux gains de temps procurés par le téléchargement des dossiers et la baisse des coûts de reprographie entrainée par la dématérialisation.
L’AACT, comme l’a rappelé Jean-Marie Héron, est partisane d’une plateforme nationale unique pour simplifier la tâche, notamment, des petites collectivités.
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