Alors que 68 % des centres communaux d’action sociale (CCAS) constatent une augmentation des demandes d’aides(1), certaines communes diminuent ou encadrent les aides sociales facultatives (ASF). Le sujet est si sensible que certains maires ont refusé de répondre à nos sollicitations.
De quoi s’agit-il ? Les ASF sont des secours d’urgence pour couvrir des dépenses de première nécessité (alimentaires, énergie, hébergement…), des aides renouvelables (en cas de difficulté majeure ponctuelle, de lourdes dépenses…) ou des avances remboursables. Ces dernières prennent la forme soit de microcrédits, instruits par les CCAS mais octroyés par des banques, soit de prêts pour financer un permis de conduire, un équipement ménager, faire face à un décès… Les ASF sont accordées en espèces, en nature, en bons d’achat, par règlement des créanciers, sous forme de tarifs préférentiels, etc.
Des budget amputés
En 2006, selon l’Union nationale des CCAS, les aides sociales facultatives représentaient en ...
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